Récapitulatif des braquages de casinos en France en 2010 et 2011
Les casinotiers français se sont engagés à ne plus communiquer le montant des butins volés lors des braquages.
Ceci dans le but d’éviter un engrenage et de générer des émules. La vidéo surveillance, l’atout des casinos contre les braquages.
Les braquages des casinos français en forte augmentation
Depuis un an, les braquages de casinos sont légion en France et la situation devient très inquiétante, avec 15 établissements touchés depuis juillet 2010.
Récapitulatif des braquages :
Le premier braquage notable date du 16 juillet 2010 et concerne le Casino Joa à Uriage, en Isère, qui s’est soldé par le décès d’un des braqueurs présumés, tué par la police…
S’en sont suivies des nuits de violence à Grenoble…
Le 28 septembre fut touché le Casino de Collioure dans les Pyrénées Orientales.
Moins d’un mois après, le 23 octobre, ce fut au tour d’un établissement à Saint-Julien-en-Genevois dans la Haute-Savoie.
Seulement quelques jours après, le 14 novembre 2010, c’est une « grande ville qui a été touchée puisque la cible était le Casino Barrière de Lille.
Ensuite, en 2011, arriva la vraie recrudescence, qui ne s’est plus arrêtée depuis le premier braquage de l’année, le 6 février 2011.
La cible était le Casino Tranchant de Dunkerque, braqué en trois minutes. La veille, le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux dans le Nord avait été attaqué.
Ensuite, le 26 février, ce fut le tour du Casino Barrière de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône.
En mars, un casino situé à Cavalaire fut la cible d’une attaque de malfaiteurs et, le même mois, l’unique Casino du Luxembourg, situé à Mondorf-les-Bains, fut également touché.
Le 18 avril 2011, les « choses sérieuses » ont commencé avec un commando lourdement armé (Kalachnikov et armes automatiques) qui a braqué coup sur coup les Casinos Partouche d’Aix-en-Provence et celui de La Ciotat, tous deux situés dans les Bouches-du-Rhône.
Aucun coup de feu n’a été tiré et les braqueurs ont mis la main sur plus de 100.000 €uros.
En mai, deux malfaiteurs armés d’une hache ont braqué le Casino Barrière de Ribeauvillé (Haut-Rhin) et ont pris en otage, un court instant, une employée…
Le 16 juin dernier, usant d’un mode opératoire très différent, un cambrioleur déguisé en convoyeur de fond a fait main basse sur la recette d’un Casino Partouche à Lyon, étant muni des clés nécessaires…
Et enfin, le 25 juin dernier, le Pasino d’Aix en Provence, encore lui, et troisième au classement national des casinos français, a été à nouveau braqué.
Un policier, qui avait tenté d’arrêter les malfaiteurs, a été blessé au bras et hospitalisé tandis que le commando, qui aurait volé plusieurs dizaines de milliers d’€uros (environ 30.000 d’après les forces de l’ordre), a pris la fuite et est activement recherché par la Police.
Les remèdes aux braquages de casinos en cours actuellement
Ainsi, avec une quinzaine de braquages en moins d’un an, la France est la cible de deux ou trois bandes de malfaiteurs qui agissent en général selon le même mode opératoire, c’est dire intervenir après minuit, en empochant au passage les recettes de la journée, quelques dizaines de milliers d’€uros.
Les casinos peuvent ainsi détenir jusqu’à 100.000 €uros, notamment les week-ends, même s’ils sont équipés d’une chambre forte dans laquelle sont souvent transférées les liquidités.
Des réunions ont eu lieu au Ministère de l’Intérieur avec les casinotiers et les responsables de la police nationale et de la gendarmerie afin d’élargir le déploiement de patrouilles autour des casinos français.
Les casinotiers se sont également engagés à ne plus dévoiler le montant des butins volés.
De plus, face à ces attaques très violentes, les casinotiers tentent de diminuer leurs liquidités en les transférant très régulièrement dans des coffres sécurisés et ont demandé aux villes dans lesquels ils sont présents de renforcer la sécurité et notamment la vidéo surveillance dans les parkings.
De plus, Partouche, 2ème casinotier de France en chiffres d’affaires, compte s’équiper de caisses automatiques qui mettent automatiquement à l’abri les espèces, tout en les comptant immédiatement.
Enfin, autre mesure, pour l’instant refusée par l’Etat français, les casinotiers souhaiteraient pouvoir régler les gagnants par chèque, et non plus forcément par espèces.
Il faudra donc agir rapidement avant d’atteindre le point de non-retour, à savoir une fermeture définitive des casinos à risques, afin de préserver la sécurité des joueurs et employés.
Vidéo: braquage du Casino Partouche Le Pharaon situé à Lyon
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