Est-ce que la crise économique favorise les jeux d’argent ?

La crise économique, facteur indéniable de l’engouement pour les jeux d’argent

Soyez rassurés, ce comportement de jouer en pleine période de crise n’est pas typiquement français puisque les Américains ou encore les Espagnols ont joué encore plus que nous.

Est-ce que la crise économique favorise les jeux d’argent ?

Est-ce que la crise économique favorise les jeux d'argent ?Depuis maintenant de longs mois, les pays d’Europe et même la majeure partie des pays de la planète traversent une crise économique importante.

Pourtant, si un grand nombre de secteurs d’activité semblent affectés par la crise, ce n’est assurément pas le cas de celui des jeux d’argent.

Bien au contraire, avec la crise, l’Homme se rabat davantage encore sur les jeux d’argent afin de gagner, pourquoi pas, le gros jackpot.

Après tout, on dit bien que « l’espoir fait vivre »…

En ces durs temps de crise, tout n’est pas rose mais bien vert. Le vert, couleur de l’espoir mais également du dollar, trouve en cette période un nouvel éclat.

En effet, alors que les individus disposent d’un pouvoir d’achat moins élevé, ces derniers jouent davantage soit par appât du gain, soit pour tenter de conjurer la crise par un gain bien appréciable par le jeu.

Et les chiffres viennent confirmer que les joueurs sont plus nombreux en temps de crise et ceci aux quatre coins de la planète.

En France, la Française des Jeux a connu un vrai boom au niveau de son chiffre d’affaires avec une augmentation de 0,7 milliards d’euros (+6% en une année) lors de l’année 2012.

Il faut dire que l’année dernière a été riche en dates symboliques (les célèbres Vendredis 13, le 12/12/12 ou encore le 10/11/12 et autres superstitions des joueurs) et à l’occasion de ces « jours exceptionnels », les joueurs ont plus misé et gratté qu’à l’accoutumée.

Nombreux aussi sont ceux qui en ces temps délicats pour les finances ont profité de la pseudo fin du monde le 21/12/12 pour jouer afin de gagner un gros lot leur permettant de débuter la nouvelle ère promise par les Mayas dans les meilleures conditions.

La crise économique favorise les jeux d’argent aussi dans le monde

Néanmoins, soyez rassurés, ce comportement de jouer en pleine période de crise n’est pas typiquement français puisque les Américains ou encore les Espagnols ont été encore bien meilleurs que nous.

Ainsi, le peuple de l’Oncle Sam continue à être le plus joueur (80,4 milliards de mise) au monde même si l’empire Las Vegas a été dépassé par le nouveau temple du jeu à savoir Macao.

Les Espagnols, encore plus sévèrement touchés par la crise avec un taux de chômage qui a atteint les 25%, prouvent quant à eux que jouer à la loterie est un phénomène culturel.

En effet, alors que les poches sont vides, El Gordo, la loterie nationale qui fêtait ses 200 ans cette année, a tout de même fait l’objet d’une mise moyenne de 73€ par habitant. Colossal…

Tous ces éléments confirment donc bel et bien que l’Homme est encore plus joueur en période de crise qu’en temps normal.

D’ailleurs, selon le sociologue Denis Muzet, le jeu s’apparente à une thérapie qui permet à l’Homme « de se réconforter et de se consoler pendant une période de souffrance ».

Et si l’espoir de gagner une grosse somme est bien présent chez certains, d’autres jouent surtout pour participer et s’offrir un moment agréable dans une vie parfois difficile.

Eh oui, pour de nombreux joueurs, remplir une grille de loto, c’est passer un moment en famille à cogiter sur les bons numéros puis se rendre chez un buraliste histoire de voir un peu de monde.

De même, combien sont les joueurs à gratter un ticket en savourant un bon verre de vin entre amis. Il faut l’admettre, le jeu est également un bon moyen pour préserver des relations sociales en temps de crise.

Au final, comme c’est bien souvent le cas, la crise fait donc un seul grand gagnant à savoir les Etats qui obtiennent des recettes importantes grâce à l’argent qui leur est reversé par le marché des jeux d’argent.

Ce « nouvel impôt » payé par les foyers les plus modestes, car on joue davantage dans les catégories sociales les moins élevées, a au moins le mérite d’être versé avec le sourire puisque après tout, il ne consiste qu’à participer à un jeu…

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