Addiction au poker, l’Etat sera le responsable de milliers de joueurs compulsifs

Addiction au poker, l’Etat sera le responsable de milliers de joueurs compulsifs

Addiction au poker, l'Etat sera le responsable de milliers de joueurs compulsifs.L’exécutif français n’aurait jamais dû autoriser les publicités de poker et de paris sportifs sur les médias de masse comme la télévision ou les radios.

Le phénomène d’addiction aux jeux se propage en France.

Nous assistons depuis maintenant plusieurs années, à une recrudescence de joueurs en ligne. Le poker est le jeu le plus prisé et apprécié.

Ils sont des centaines de milliers chaque jour à se connecter aux sites de poker en ligne et à jouer au Texas Holdem, Omaha, freerolls et autres tournois satellites.

Les sites de paris sportifs également sont assez fréquentés depuis la loi française du 12 Mai 2010 malgré un niveau de fiscalité presque à saturation et une baisse assez prononcée début 2011 pour le poker.

En France, on compte plus de 3 millions de comptes ouverts en l’espace de 6 mois seulement, poker et paris sportifs confondus. Parmi ces comptes, 2 millions sont réellement actifs.

Bref, nous sommes désormais dans l’époque du Las vegas à domicile, sans compter les autres jeux comme le blackjack, roulette, cartes à gratter, bingo, machines à sous etc.

Ces derniers jeux sont encore interdits en France, mais cela ne devrait pas durer éternellement.

En effet, ces jeux de hasard pur deviennent un réel besoin autant pour les joueurs français que pour les opérateurs agréés en France qui réclament la légalisation de ces jeux afin d’augmenter leurs chiffres d’affaires, et pour certains même, pour ne pas perdre de l’argent compte tenu de la législation actuelle trop restrictive côté panoplie de jeux.

Compte tenu de ces chiffres faramineux, l’addiction aux jeux, notamment au poker, devient donc un réel problème malgré les efforts des opérateurs agréés qui sont obligés par la loi d’afficher des bandeaux de prévention sur leurs sites.

Les bandeaux sur l’addiction et la dépendance aux jeux affichés sur les sites agréés, sont-ils efficaces ?

Certainement pas car ces affichages sont noyés par les spots intempestifs à la télévision.

Il aurait fallu interdire la publicité sur ce dernier média trop puissant pour que ces affichages de prévention aient un impact sur un site de poker.

Par les spots à la télévision, aux radios et autres émissions centrées sur le poker, on assiste à une vulgarisation du poker.

Au poker, toute la détermination du joueur de base se trouve dans l’espoir d’empocher la cagnotte et donc, de gagner un maximum d’argent.

Or, n’importe quel joueur vous le dira : le poker est une question d’expérience.

« Jouer, jouer, jouer…», tel est l’écho qui résonne dans la tête du joueur, assis à une table de poker en attendant son tour. Sait-il, s’il est fragile, qu’il est en train de s’aliéner de manière perverse au poker ? Pense-t’il aux enjeux psychologiques de ses actes ?

La réponse est assurément non…

En effet, le joueur construit son propre univers psychologique dans lequel il se conforte l’idée qu’il a sa chance comme les autres et qu’il va y arriver, surtout avec la main qu’il vient de recevoir.

Cette façon de penser reste récurrente et générale. Et plus on joue, plus on a envie de jouer. Une sorte de cercle vicieux. Il faudrait donc ne jamais commencer, à l’image de la cigarette…

Et la législation française en vigueur qui permet aux opérateurs de diffuser sur des médias de masse n’arrange pas les choses, bien au contraire.

A terme, des milliers de joueurs de poker tomberont sous le coup de l’addiction, c’est indéniable et avec l’aval de l’Etat, ce qui est un comble.

Bien sûr, il y a des paliers avant de tomber dans le panel des joueurs compulsifs, fort heureusement.

L’addiction aux jeux grimpe en France… pour le bonheur des caisses de l’Etat :

C’est un fait, jouer produit de l’adrénaline et rend dépendant, « accro ».

Cette neuro-dépendance est une pathologie qui peut générer de graves séquelles psychologiques dues aux fortes pertes financières que le joueur peut rencontrer indubitablement sur son chemin. (Voir le suicide d’un jeune à cause des paris sportifs).

Cette obsession est sans conteste une grave maladie, obligeant quasiment le malade à guider ses faits et gestes, à le faire dépenser tel un robot, tout en étant manipulés par l’image de succès que lui renvoie l’opérateur, quel qu’il soit.

Plus il y a de joueurs et moins le joueur lambda se sent seul. Il se dit qu’il n’est qu’un petit joueur de cartes comme tout le monde, parmi les centaines de milliers d’autres personnes et que le poker… c’est du sérieux, je peux en vivre.

C’est ce qui motive le joueur, cherchant sa paire d’As coûte que coûte au point d’en tomber malade sans vouloir en guérir. Existe-il un remède ?

Pas si sûr, d’autant plus que la popularité éventuelle de sa propre personne est un facteur entraînant et fascinant.

Une prise de conscience donc reste la meilleure solution à ce problème et surtout, l’arrêt des spots sur les médias de masse, sauf internet.

Les dépenses deviennent presque invisibles dans ce monde car les billets sont virtuels et les procédures de transactions sont étonnamment facilitées. Vous n’êtes pas à Las Vegas !

En deux clics seulement, l’utilisateur peut recharger son compte et le créditer tant qu’il le souhaite.

A noter toutefois que désormais, tout joueur de poker peut se faire interdire des sites de poker en ligne, et idem pour les paris sportifs, comme dans la vie physique.

Selon l’Arjel, 70% des appels ne concernent pas l’addiction. Et les 30 % de joueurs qui restent, est-ce pour l’addiction ? Nous aimerions bien le savoir, mais le saurons-nous un jour ?

(Mise à jour 2015 : l’Arjel a enfin reconnu que l’addiction a grimpé).

L’Arjel est un organisme d’Etat dont ce dernier n’a interdit les jeux de grattage aux mineurs qu’en 2007, sans compter les ravages du jeu du Rapido (Amigo) dans les cafés qui a entraîné des suicides, des dépressions graves, des joueurs ruinés.

De quoi être septique donc sur la “vérité” de l’addiction aux jeux en France car l’Etat est la plus grande entreprise de France et qui dit “entreprise”, engendre “résultats” au mépris de la santé des citoyens.

Légaliser les jeux d’argent en ligne, oui ! Mais pas au prix d’un matraquage de spots télévisés journalier !

Oui, il fallait légaliser le poker et les jeux en général, mais surtout pas matraquer les français dans les médias de masse.

C’est la grosse erreur de la loi française qui en fait, récoltera à terme les fruits pourris de sa largesse législative désirée afin de générer des profits à foison.

Au diable l’addiction, on verra après en quelque sorte… Un peu comme la clope il y a 30 ans… Et désormais, c’est le diesel avec ses particules fines !

100 milliards de Dollars par an de mises sont jouées sur le marché du poker en ligne. Celui-ci pourrait croître de 15 à 20% par an selon les dernières enquêtes.

Pourtant, tous les opérateurs de poker agréés en France ont été déficitaires en 2010, 2011, 2012 et 2013 à cause de dépenses publicitaires excessives sur les médias de masse.

2 exemples flagrants : le site de poker Winamax de Patrick Bruel revoie en 2011 sa stratégie de marketing, le site serait-il aux abois ?

Le site de TF1, Eurosport Poker est en vente car non rentable selon son PDG après seulement 6 mois d’activité. Le seul gagnant, une fois de plus, c’est l’Etat Français !

Pour revenir à l’addiction au poker, l’ordre des cartes est facile à retenir et c’est un jeu qui s’apprend très vite.

C’est donc le jeu parfaitement adapté aux personnes voulant aussi gagner de l’argent rapidement. L’impression de pouvoir gagner est très vive et l’espoir stimule le joueur.

Pourtant, même les joueurs professionnels perdent des sommes considérables. Alors comment et pourquoi croire que nous pourrions, nous, réussir aussi ?

Les médias de masse et l’Etat sont responsables de ces rêves et entraînent des centaines de milliers de joueurs de poker dans l’irrationnel de l’appât du gain.

N’oublions pas que le poker est un jeu de hasard aussi mais couplé à des compétences, les cartes étant distribuées de manière aléatoire et non échangés comme dans d’autres jeux de cartes.

Tout est donc une question de probabilités, or, combien de joueurs font ces calculs ?

Sans conteste, très peu mis à part les professionnels. L’importance des côtes et des probabilités sont négligées par les joueurs débutants, ce qui fait l’affaire des sharks.

La malchance ou la chance au poker restent des facteurs de gains positifs ou négatifs et sont toujours présents autour d’un joueur, quelque soit son niveau et sa stratégie de jeu. Les pertes peuvent être souvent conséquentes.

Tout le monde sait donc que ce jeu qu’est le poker est une arme à « faux double tranchant », soit on gagne, mais on perd très vite, soit on perd, et cela peut nous entraîner jusqu’au fond du gouffre.

L’e-poker est donc un type de jeu où il est aussi facile de perdre que de créditer son compte, qui d’ailleurs est virtuel, contrairement à son compte réel en banque, qui lui est bien débité.

Cette épidémie du jeu en ligne n’a qu’un mot d’ordre : miser ok, mais jouer avec vigilance et conscience vu que l’Etat Français vous a vicieusement entraîné dans l’addiction, quelque soit son degré.

A lire aussi : l’Italie, qui a légiféré sur les jeux d’argent en ligne bien avant la France, effectue un retour en arrière. En effet, elle compte interdire les publicités de jeux d’argent à la télévision.

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