L’Arjel est en train d’orchestrer la fin des casinos en ligne en France

L’Arjel est en train d’orchestrer la fin des casinos en ligne en France

Un marché des casinos en ligne instable en France, sous pression du gouvernement qui obtient le droit de réguler son marché.

Le marché des casinos en ligne va être sous pression en France

L’Arjel est en train d’orchestrer la fin des casinos en ligne en France.Tout d’abord, qu’est-ce que l’Arjel ?

L’Arjel n’est autre que l’autorité en charge de réguler les jeux d’argent sur internet en France.

Elle a été créée avec la nouvelle loi du 12 mai 2010. Son rôle est d’attribuer des licences aux opérateurs qui respectent un cahier des charges très strict, prévu par la loi.

Elle doit aussi lutter contre la fraude et contre les opérateurs illégaux de poker, de paris sportifs et hippiques mais également des casinos en ligne afin de réguler son marché.

Ensuite, la nouvelle loi française renforce l’illégalité des casinos en ligne

Les opérateurs de casinos en ligne attendaient beaucoup de la libéralisation des jeux d’argent en ligne.

Ils ont très vite désenchanté avec la position ferme de la France sur le sujet. En effet, la France ne souhaite pas pour le moment libéraliser son marché des casinos sur internet invoquant un motif d’addiction.

En procédant ainsi, la France a renforcé sa position sur les casinos en ligne et son désir de ne pas ouvrir son marché des casinos sur internet aux joueurs français.

Un nouveau virage de la Commission Européenne sur les jeux d’argent

C’est en effet la Commission Européenne qui a obligé la France à ouvrir son marché des jeux sur internet, sous l’impulsion du commissaire européen au marché intérieur Charlie McCreevy.

Hélas, un nouveau commissaire européen fit son apparition en la personne de Michel Barnier, un français, comme par hasard !

Après l’affaire au Portugal et en Hollande, on a peu à peu assisté à un repli des juridictions européennes en matière de jeux en ligne.

Signant, ainsi un nouveau départ où les Etats pourront ainsi réguler leur marché des jeux comme ils l’entendent.

C’est donc dans ce contexte choisit que la France en a profité pour faire passer sa loi. Une loi, qui ne manquera pas de favoriser ses opérateurs nationaux.

L’avis circonstancié de Malte critiquant ouvertement les conditions restrictives de la loi française n’a pas trouvé écho en Europe, signant ainsi un changement de la politique européenne sur le sujet.

Quant à Michel Barnier, il a fait part de son envie de créer une loi Européenne afin d’harmoniser le marché des jeux d’argent en Europe.

Toutefois, il n’a pas pour le moment répliqué face aux désirs des Etats de réguler leurs marchés. Au plus grand détriment des joueurs qui supportent désormais l’impôt français, actuellement l’un des plus forts d’Europe…

Un départ massif des casinos en ligne en France ?

C’est dans ce contexte difficile qu’on a assisté à un retrait de plus de 70 casinos en ligne en France.

Ces opérateurs souhaitent profiter du marché du poker et des paris sportifs en ligne. Afin d’obtenir une licence de jeux, ils ont donc du retirer leurs casinos en ligne du marché.

C’est ainsi que le mastodonte Playtech a fermé la plupart de ses casinos aux joueurs français afin d’obtenir une licence de poker et donc d’exercer sur ce marché nouvellement régulé.

Ce qui semble très étonnant, sachant que le marché semble déjà sous le contrôle de Pokerstars.

Quant aux sites de paris sportifs qui avaient un casino en ligne, on les a obligés à supprimer leur casino afin d’obtenir l’agrément de l’Arjel.

Les casinos en ligne Microgaming résisteront-t’ils à la pression exercée par l’Arjel ?

Pour le moment, Microgaming ouvre toujours la porte de ses casinos aux joueurs français.

Toutefois, il a fait part de son envie de se joindre à 888 pour exercer sur le marché du poker en ligne. Il vient d’ailleurs d’obtenir sa licence et on s’attend à une fermeture prochaine de ses casinos en France, comme ce fut le cas pour Playtech.

Le départ de Microgaming sur le marché signerait donc la fin des casinos en ligne en France. C’est d’ailleurs le pari que souhaite remporter l’Arjel.

En effet, si l’Arjel ne parvient pas à réguler les opérateurs illégaux, la viabilité de son marché régulé perdrait ainsi tout son sens.

Espérons donc que Microgaming parvienne à résister à la pression croissante exercée par le gouvernement français par le biais de l’Arjel.

Les guides de casinos en ligne sous pression ?

Pour le moment l’Arjel s’est occupé seulement des opérateurs illégaux.

Toutefois, elle pourrait très bientôt envoyer des mises en demeure pour chacun des guides de casinos qui font de la publicité pour les opérateurs illégaux.

On assiste d’ailleurs à la suppression d’un grand nombre de guides qui opéraient sur le marché français, surtout ceux dont le nom de domaine était en .fr

Quel est l’avenir des casinos sur internet ?

D’après les rumeurs, Playtech aurait arrêté d’exercer sur le marché français en vue d’obtenir une licence de casino en 2012.

En effet, le gouvernement français a laissé supposer qu’il reviendrait sur sa position en 2012. Mise à jour: le gouvernement a refusé de revoir sa loi, donc a refusé la clause de revoyure.

Toutefois, en l’absence d’impulsion de la Commission Européenne sur la question, la France pourrait être tenté de retarder au maximum sa libéralisation.

Toujours au profit de ses opérateurs de casinos, qui représentent actuellement une manne financière pour l’Etat.

On pourrait ainsi observer l’arrivée de nombreuses sociétés moins scrupuleuses sur le sujet, comme on a pu le voir aux Etats-Unis.

Et donc constater l’apparition de nombreux casinos dont il faudrait se méfier en vertu du manque d’encadrement sur le sujet.

C’est ainsi que, la nouvelle loi française pourrait favoriser l’arrivée de nouveaux acteurs moins sérieux et donc priver les joueurs de fiabilité en matière de casino.

Une loi, qui devait servir les intérêts des joueurs mais qui par ses conditions restrictives et sa fiscalité excessive pourrait exposer ses joueurs à de nombreux désagréments.

Autant de cracks, qui démontre les difficultés financières de l’Etat et plonge son peuple sous les drapeaux de la prohibition dans le but de renflouer ses caisses.

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