Stratégie, au poker, jouez le joueur, mais pas les cartes !
Au poker, la règle de base est de jouer pour gagner de l’argent.
Savoir percevoir les comportements de ses adversaires est une stratégie que tous les grands joueurs de poker utilisent.
Pas de pitié au poker envers les joueurs adverses !
Rares sont les joueurs ayant compris que le plus important avant les cartes, c’est l’adversaire.
Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir répété et les professionnels n’arrêtent pas de nous le dire.
Il faut aujourd’hui l’intégrer : le Texas Hold’em No Limit a une stratégie basée sur les joueurs adverses.
Doyle Brunson lui-même a dit pouvoir jouer un tournoi sans même regarder ses cartes… Cela serait-il possible ?
Imaginons que nous arrivons à un stade avancé d’un grand tournoi de poker comme les WSOP (World Series Of Poker) avec ses milliers de participants.
Le nombre de mains jouables ou pas finissent par s’équilibrer en fonction des lois statistiques.
Donc ce qui va différencier les joueurs qui resteront en jeu et ceux qui partiront, c’est-à-dire ce qui va départager les bons joueurs des mauvais, c’est tout simplement le talent, les compétences.
Le talent comprend aussi la capacité à lire dans le jeu adverse. Mais cela dépend aussi de l’état d’esprit des joueurs à un moment précis car ils ne jouent en réalité jamais de la même façon que l’on avait prévu.
Cependant il est toujours bon de les connaitre. Aux WSOP les joueurs tirent au sort la table sur laquelle ils joueront le lendemain.
C’est une manière pour eux de faire connaissance et de se découvrir avant de rentrer sur la table.
Il ne faut pas oublier que nos adversaires sont comme tout le monde. Ils ne sont pas des robots du poker. Ils ont soif, faim, peuvent être fatigués ou sur les nerfs.
Bref, ils sont humains et la vie de tous les jours les influencent. Leurs comportements sont parfois imprévisibles. Certains ont des problèmes et cela se reflète dans leur jeu.
D’ailleurs leur état émotionnel est une indication très précieuse pour les autres joueurs. Lorsqu’il est en tilt, un joueur peut avoir envie de tout laisser tomber et… même de ne plus jouer du tout.
Certains n’ont même plus envie d’être là ! Ce sont ces joueurs qu’il faut repérer car ils sont une source d’argent potentielle pour le reste de la table.
Le pire dans tout ça, c’est qu’on ne le maîtrise pas toujours et que cela se voit terriblement autour d’une table, surtout lorsque l’on joue depuis plusieurs heures déjà et que cacher notre désinvolture devient une tâche des plus coriaces…
On a vu plus d’un joueur quitter la table pour passer un coup de fil et revenir dans un état différent, l’air morose ou déçu.
La nouvelle qu’ils auront apprise avec ce coup de téléphone aura changé leur état émotionnel.
Du coup, ils joueront différemment et commettront des erreurs qu’ils n’auraient pas faites en temps normal. Il faut parfois mettre sa pitié de côté et savoir tirer parti de la faiblesse des autres.
Il faut aussi être attentif aux joueurs distraits, car ils sont moins concentrés et ce sont eux qui font le plus de fautes.
Notre but étant de prendre des jetons aux autres joueurs, c’est donc eux qu’il faut cibler en premier.
Ces joueurs là sont des cibles faciles et peuvent parfois s’avérer être des “proies” de premier choix. Au poker, on peut dire que c’est la guerre des nerfs, donc des émotions…
Jouer le joueur et pas les cartes signifie récupérer un maximum d’informations pour nous aider dans notre prise de décision.
L’important est de tout assimiler : la manière dont les joueurs tiennent leurs cartes, dont ils regardent autour d’eux, dont ils jouent avec les jetons, par quoi ils sont distraits ou s’ils sont vraiment concentrés sur le jeu.
Il peut y avoir des centaines d’indicateurs nommés Tells sur leur état d’esprit et leur implication dans le tournoi ou le jeu.
Il faut en réalité décrypter les signaux inconscients que nous envoie les joueurs et qui reflètent leur état d’esprit.
Mais cela ne se fait évidemment pas du premier coup. Il faut du temps pour apprécier toutes ces informations.
Les meilleurs joueurs du monde sont un exemple en la matière. Un bon joueur de poker doit aiguiser ses sens afin d’approcher presque le métier de psychologue.
On ne remarque pas tous ces indices du premier coup. Cela demande de l’entraînement et il faut avoir joué depuis un moment au poker pour savoir utiliser à bon escient tous ces indications sur les joueurs.
De plus, cela demande énormément de travail, de persévérance. Il faut y consacrer beaucoup d’énergie.
Mais le travail en vaut la chandelle. Si l’on joue au poker régulièrement, c’est l’aspect le plus important pour réussir.
Cette pratique vaut vraiment le coup que l’on si intéresse car elle offre des résultats impressionnants. S’il ne fallait s’en remettre qu’aux cartes, autant jouer à la loterie…
A force de travail et d’entraînement, lire les comportements des adversaires deviendra un jeu d’enfants !
A ne pas oublier qu’au poker en ligne, cela est valable aussi, mais sous d’autres angles : le labs de temps que le joueur prend pour jouer, le nombre de mains jouées, le style de jeu (agressif, serré…), son endurance (les déconnexions et les pauses que le joueur prend) et bien d’autres paramètres sont aussi des comportements à prendre en considération.
Vous en saurez plus sur cet article pour les Tells au poker en ligne.