Les machines à sous, ces avaleuses de dollars et d’euros qui font le bonheur des casinos
Sans les slots machines, ou bandits manchots, les casinos en dur de la planète (et idem pour ceux en ligne) seraient certainement tous déjà en dépôt de bilan.
Les machines à sous, généralités sur ces avaleuses d’euros
De tous les jeux de hasard et jeux d’argent, ce sont les machines à sous qui sont les plus populaires.
Elles sont connues sous les dénominations différentes de slots machines ou bandits manchots. Comme vous le savez tous, les machines à sous possèdent une fente où l’on introduit des pièces de monnaie.
Quand le montant de la mise est atteint, la machine lance le jeu. Il suffit d’appuyer sur le bouton pour les appareils de loterie vidéo, tirer sur le levier des bandits manchots, ou presser l’écran tactile des modèles plus modernes pour arrêter le jeu.
Certains groupes de casinos en dur en possèdent déjà plusieurs milliers et, devant leur succès croissant, comptent encore accroître leur nombre en faisant une demande auprès de l’Etat français, car l’implantation du nombre de machines à sous est règlementée par rapport à la surface du casino.
Présentes dans les plus petites salles de jeux comme dans les établissements les plus prestigieux, son attrait peut s’expliquer par le fait que ce jeu de hasard par excellence, ne requiert aucune stratégie, quoique voir cet article, ou habileté particulière pour être pratiqué.
De nos jours, il y a plus de 50 millions de joueurs recensés qui affectionnent particulièrement les machines à sous. L’engouement qu’elles suscitent remonte à l’époque même de leur sortie.
Elles font l’unanimité et pour elles, l’égalité n’est pas un vain mot puisque tous les jours, partout dans le monde, elles passionnent des gens de tout âge, de tout sexe, de toute origine, avec l’espoir toujours renouvelé de décrocher le jackpot.
Pourtant, elles sont plutôt souvent ingrates ! Avec elles, il y a évidemment une quantité impressionnante d’appelés, pour un bien petit nombre d’élus.
Elles réservent souvent un sort malheureux à ses adeptes, elles sont la cause d’un nombre effarant de comportements pathologiques du jeu.
Leur accessibilité extrêmement facile à tout public, fait d’elles la première cause de troubles compulsifs des joueurs, il faut le souligner, et de surcroît, avec l’aval des gouvernements.
Les machines à sous ne rendent leur affection qu’à leurs propriétaires, donc les casinotiers.
Pour s’en convaincre, il suffit de savoir qu’elles génèrent en moyenne 85 à 90 % des gains des casinos en dur. Cette place qu’elles occupent aujourd’hui dans le monde du jeu, elles n’ont pas mis longtemps à la conquérir. Ces vedettes sont effectivement des starlettes qui fêtent cette année leurs 116 ans !
Qui a inventé la première machine à sous ? Voici l’histoire de la première élue !
Sur leur origine, plusieurs versions sont avancées, mais la plus racontée et certainement la plus probable est que la première machine à sous a été inventée à San Francisco par Charles Auguste Fey.
Originaire de la Bavière, Charles Fey traverse l’Europe tout en exerçant divers jobs, pendant plusieurs années. Il émigre ensuite en Amérique en 1883 et s’installe en 1885 à San Francisco.
Sous l’influence des roulettes nombreuses à San Francisco à cette époque, Fey pense à construire sa propre machine de jeu. C’est en 1895 qu’il fabrique la « 4-11-44 » inspirée d’une loterie populaire. Cette machine se compose alors de 3 cadrans concentriques.
Il la place dans un bar. Son succès fulgurant lui fait prendre la décision de se consacrer entièrement à la fabrication et la distribution de machines de jeu. La « Liberty Bell » voit le jour en 1899. C’est enfin la machine moderne reconnue de tous.
Quelles sont les particularités révolutionnaires de la machine à sous Liberty Bell ?
Les roulettes sont encombrantes et en bois, la Liberty Bell est petite et en métal. Le marquage est écrit sur la périphérie de 3 rouleaux au lieu d’être inscrit à l’intérieur.
Ce sont désormais des symboles (cloches, as de cœur, carreau, fers à cheval) et non plus des chiffres qui sont associés aux combinaisons gagnantes. Elle a 1000 combinaisons possibles alors que les roulettes n’en comportent que 100 au maximum.
L’invention principale, est que c’est la première machine de ce type à paiement automatique. Jusqu’à l’arrivée des machines électromécanique en 1963, la mécanique de cette machine ne variera pratiquement pas.
Charles Auguste Fey sera rapidement copié et même volé en 1905. Dés 1906, les concurrents comme les usines Mills, Watling et Caille, sortent des machines à sous à peu près comparables à la Liberty Bell.
La seule adaptation notoire entre son invention et la sortie des machines électromécaniques sera due aux lois votées par les forces anti-jeux.
Les machines à sous deviennent illégales et Mills, pour sauver leur pratique en 1910, rajoute à la mécanique un système de distributeur de bonbons ou de gommes.
Les gains en argent sont ainsi remplacés par des gains en bonbons et les machines sont de ce fait, assimilées juridiquement parlant, à de simples distributeurs.
C’est Bugsy Siegel qui démocratise à Las Vegas les premières machines à sous :
Pendant une trentaine d’année, l’histoire des machines à sous va connaître un grand silence, jusqu’à la légalisation des jeux de paris dans le Nevada, à Las Vegas.
Bugsy Siegel pionnier du Las Vegas Strip, recherche en 1948 pour son Casino le Flamingo Hilton, un moyen économique et simple pour occuper les femmes accompagnant leurs maris, clients venus jouer aux jeux de casinos et au poker. Une idée de génie en somme !
Il pense à commander des modèles de machines à sous plus attrayantes et plus difficiles à tromper.
Il se rendra compte très vite que cette stratégie, non seulement s’avérera économique, mais aussi extrêmement juteuse, jusqu’à générer plus d’argent que les jeux de tables classiques comme la roulette ou le blackjack.
La popularité des machines à sous est de nouveau et pour longtemps sur les rails ! A partir des années 60, les machines à sous deviennent entièrement électroniques, plus fiables et plus difficiles à tromper.
Elles comportent des sauteurs de monnaies motorisés qui facilitent le paiement et des sonnettes électriques qui tintent chaque fois qu’un jackpot a lieu.
Ces particularités les rendent plus faciles à gérer, augmentant ainsi leur nombre dans tous les casinos en dur de la planète. Dans les années 70 et 80, on intègre dans leur système des puces électroniques.
Leur prix de revient baisse encore, ce qui permet encore d’accroître leur installation dans toute sorte d’endroit, notamment en Espagne dans les cafés.
Pour garder le design affectionné par le public, elles reproduiront le même son, les mêmes actions et les mêmes sensations que les anciennes machines à sous.
Aujourd’hui, les microprocesseurs sont les pièces maîtresses de ces machines. Cette technologie a permis l’avènement des machines à sous progressives, permettant des gains mirobolants, les différentes machines étant reliées entre elles.
Certaines, sont même reliées entre machines de différents états, toutes avec le même jackpot.
Pour preuve, la dernière sortie en 2009 en France du Mégapot du groupe Partouche et plus récemment, le “Magic Casinos Jackpot” des casinos Tranchant et Barrière. Bref, ces avaleuses d’euros que sont les machines à sous deviennent incontournables dans les casinos en dur et aussi en ligne.