Le PMU (Pari Mutuel Urbain), son identité, ses chiffres et ses jeux

Le PMU (Pari Mutuel Urbain), son identité, ses chiffres et ses jeux

Entreprise née en 1390, le PMU et sa notoriété dans les paris hippiques est un mastodonte qui n’est plus à démontrer.

Le PMU, une société française en pleine forme

Le PMU (Pari Mutuel Urbain), son identité, ses chiffres et ses jeux.Le Pari Mutuel Urbain ou PMU est une compagnie de nationalité française née en 1930 et spécialisée dans les paris hippiques.

En réalité, son activité s’articule autour de quatre pôles majeurs : la création, la promotion, la mise sur le marché et la gestion de ce type de paris.

Les chiffres du PMU sont les suivants : 74 % environ des enjeux reviennent aux parieurs gagnants, 12 % vont à l’état et 8 % en direction des compagnies équestres.

En matière de jeux d’argents, le PMU représente 26 % de part de marché, ce qui fait de lui le numéro un du secteur à égalité avec la Française des Jeux.

Le PMU bénéficie de l’appellation de “groupement d’intérêt économique” et ne possède pas moins de 73 firmes traitant de courses de chevaux.

On compte au nombre de ces firmes deux sociétés mères, France Galop et le Cheval Français, dont le rôle est de s’occuper de l’agencement et de la légifération des courses.

La première s’intéresse plus précisément aux courses d’obstacle et à celles se réalisant sur le plat, tandis que la seconde traite de celles de trot.

En 2006, le chiffre d’affaires du Pari Mutuel Urbain était de 8,1 milliards d’euros, correspondant déjà à une amélioration de 1,2 % par rapport à son activité.

En 2008, la hausse s’entérine et s’amplifie avec un chiffre d’affaires s’élevant à 9,3 milliards d’euros, avec 4,8 % d’augmentation de son activité. Le PMU offre la possibilité de se livrer à différents genres de paris dits turf, c’est-à-dire en lien avec les courses de chevaux.

Le champ d’application de cette compagnie s’est élargi pour le plus grand plaisir des joueurs, puisqu’il leur est désormais permis de parier non seulement sur des courses se déroulant dans l’Hexagone, mais aussi, depuis peu, sur des courses ayant lieu à l’étranger, à l’occasion de grandes rencontres internationales.

Le PMU organise divers paris dont chacun a hérité d’un nom déposé et de caractéristiques particulières.

Dans la première grande catégorie des paris sur courses hippiques, on trouve trois jeux : le Quinté +, le Quarté + et le Tiercé, qui sont excessivement répandus. On peut y jouer quotidiennement, en misant sur une course par jour.

Le Quinté + consiste à deviner les 5 chevaux qui arriveront premiers, au mieux dans l’ordre. La mise minimale s’élève ici à 2 €.

Les deux autres jeux pouvant se pratiquer une fois par jour, donc le Quarté + et le Tiercé, ont respectivement pour enjeu de deviner les 4 ou les 3 premiers chevaux arrivants, toujours dans l’ordre. Pour le Quarté +, le pari de base est 1,30 € ; pour le Tiercé, 1 €.

Il est aussi possible de jouer tous les jours selon une autre modalité, c’est-à-dire avec deux courses pour chaque réunion. Le Multi et le 2 sur 4 sont concernés par cette offre.

Le principe du Multi, tout d’abord, est de choisir 4 à 7 chevaux à partir d’un pari fixe, le plus petit réalisable étant de 3 €.

Ici, il s’agit de trouver quels seront les 4 chevaux qui arriveront en premier, mais dans n’importe quel ordre.

Ce pari confère donc au joueur une plus grande liberté. Le 2 sur 4 a la même mise minimale et demande de trouver, toujours sans ordre imposé, 2 chevaux figurant dans les 4 premiers.

Tous les jours, on peut aussi miser sur l’ensemble des courses par l’intermédiaire du Trio, du Couplé et du Simple. Le Trio exige que soient trouvés les 3 chevaux arrivant en premier, et ce quel que soit leur ordre.

Le Couplé, pour sa part, a pour principe de deviner les 2 chevaux à arriver en premier ; ce jeu comporte des variantes.

Quant au Simple, il impose de deviner quel sera le premier ou un cheval parmi les 2 ou 3 premiers. Pour ces trois jeux, la somme minimale à parier est de 1,50 €.

Pour finir, le SpOt, qui correspond au mode Flash mis en œuvre par la Française des Jeux, laisse à l’ordinateur la mission de sélectionner pour le joueur les chevaux sur lesquels portera son pari.

Le principe aléatoire de ce pari-là est atténué par le fait que le SpOt choisisse les chevaux en fonction des paris déjà réalisés par les autres joueurs.

Mise à jour – Ces articles sur le PMU peuvent aussi vous intéresser :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *