Sportingbet ne souhaite plus s’investir sur le marché français

Sportingbet ne souhaite plus s’investir sur le marché français

Désormais, Sportingbet ne sera plus représenté en France puisqu’il vient tout récemment de tourner le dos aux joueurs français en fermant son bureau installé à Paris.

Le bookmaker de paris sportifs Sportingbet quitte le marché français

Sportingbet ne souhaite plus s’investir sur le marché français.L’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en France ne cesse encore de créer des remous au sein des opérateurs.

Le dernier en date est la décision de Sportingbet de déserter le marché français.

Ce grand site de paris sportifs d’envergure mondiale quitte la France et n’est pas prêt d’y revenir dans les deux ans à venir.

Au revoir la France pour les paris en ligne :

En effet, désormais Sportingbet ne sera plus représenté en France puisqu’il vient tout récemment de tourner le dos aux joueurs français en fermant son bureau installé à Paris.

La rumeur de ce départ courrait déjà depuis un bon bout de temps et là, c’est l’opérateur britannique Sportingbet qui l’a lui même confirmée.

Il ne renouvèlera pas son envie d’opérer en France pour l’année 2011. C’est la publication commerciale eGaming Review qui a livré cette confirmation. Par la même occasion, Sportingbet tourne également le dos à ses partenaires dans les médias, Le Monde et L’Express.

Pourquoi Sportingbet quitte la France ?

Faut-il encore rappeler que seul une dizaine d’opérateurs de jeux d’argent en ligne ont réussi à obtenir un agrément pour opérer des paris sportifs sur la toile française ?

Et c’est l’ARJEL qui est en charge de sélectionner les dossiers, de les étudier et d’y associer ou non une licence d’exploitation. Quant au dossier de Sportingbet, bien qu’il soit déjà déposé depuis le début de l’année, celui-ci n’a pas encore obtenu le feu vert de l’ARJEL.

Les périodes fastes de la Coupe de Monde 2010 étant passées, il sera désormais difficile pour Sportingbet de s’imposer sur le marché.

Selon les explications de Jim Wikinson, directeur financier de Sportingbet, le système informatique de Sportingbet ne satisfait pas encore les conditions requises par le cahier des charges soumis par l’ARJEL (voir le nouveau cahier des charges pour obtenir un agrément).

Et actuellement, Sportingbet s’attèle encore à adapter son système et à évaluer sa viabilité économique dans le contexte du marché sur une échéance à long terme. En attendant, Sportingbet a choisi de partir.

Un protectionnisme flagrant ?

Certains estiment que l’ARJEL applique deux poids de mesure dans l’attribution des licences aux différents opérateurs. Notamment, Right2bet soulève que le système réglementaire actuel met en évidence des intentions protectionnistes.

Et que le refus d’octroyer une licence d’exploitation pour Sportingbet favorise surtout le développement des opérateurs dans lesquels l’Etat (français) est actionnaire, tel que le PMU.

Pourtant, Sportingbet est non seulement une société bien légale et elle est également cotée en bourse !

Qui en paie les frais ?

Naturellement, ce sont les joueurs français habitués aux qualités des prestations offertes par le bookmaker Sportingbet qui seront les premières victimes.

En effet, les dirigeants de Sportingbet affirment que ce retrait du marché français ne constitue pas un aléa majeur dans les recettes de la société.

Autrement dit, quitter le marché français ne poserait aucun problème à Sportingbet. Bref, 2011 ne verra pas donc Sportingbet en France. Néanmoins, aucun départ définitif n’a encore était annoncé et un retour éventuel n’est pas à exclure, mais pas avant deux ans, voire même plus…

Des conditions trop difficiles :

Le refus d’allouer une licence à Sportingbet a été connu depuis juillet. Jim Wilkinson, le directeur des finances de Sportingbet Plc, avait déjà déclaré que l’entrée dans le marché français s’avère difficile même s’il avait passé un partenariat avec les journaux « Le Monde » et « L’Express ».

Les taxes sur les paris sportifs jugées trop fortes par Sportingbet n’apportent pas des conditions favorables pour que ses activités en France lui soient profitables.

Mais malgré tout, la société va poursuivre encore ses études de faisabilité et de rentabilité jusqu’à mi 2011. Elle avisera ensuite.

En fait, Unibet a déjà montré une telle appréhension vis-à-vis des exigences de l’ARJEL. Rappelons que l’ARJEL se réunit désormais tous les 15 jours pour décider du sort des demandeurs de licence.

Le bookmaker Sportingbet, une couverture mondiale :

Sportingbet a été fondé en 1998. Mais il n’a été coté sur Alternative Investment Market du London Stock Exchange que depuis l’année 2001.

Sa licence a été délivrée sous les juridictions du Royaume-Uni, l’Australie, Alderney, l’Italie et Antigua.

Se présentant comme l’un des leaders mondiaux du jeu en ligne, Sportingbet se déploie dans 30 pays éparpillés en Europe, Australie, Canada et Amérique du Sud.

Sportingbet couvre la plupart des jeux en ligne dont les paris sportifs, le casino et le poker en ligne.

Le cas de Sportingbet n’est malheureusement pas un cas isolé. Plusieurs opérateurs pensent avoir été lésés d’une manière ou d’une autre dans ce gel de licence française orchestré par l’ARJEL.

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