Partouche fermera sa salle de poker en ligne le 17 Juin

Partouche fermera sa salle de poker en ligne le 17 Juin

Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche, a annoncé en fin de semaine dernière, que la salle Partouche Poker fermerait ses portes le 17 Juin.

Rien ne va plus chez Partouche: casinos en baisse et salle de poker en ligne fermée

Partouche fermera sa salle de poker en ligne le 17 Juin.Alors que le marché du poker en ligne n’est pas au mieux depuis le début de l’année 2013, Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche, a annoncé en fin de semaine dernière, que la salle de poker Partouche.fr fermerait ses portes le 17 Juin. Explications…

On sait depuis quelques semaines maintenant que l’année 2013 ne devrait pas être fameuse pour le poker en ligne, comme les années précédentes d’ailleurs, et Partouche en a semble-t-il tiré quelques conclusions.

En effet, comme l’a affirmé récemment Fabrice Paire, impossible dans le contexte actuel pour un opérateur français d’atteindre un quelconque objectif de rentabilité et ceci, même en optant pour une vision à moyen terme.

La seule condition qui aurait pu permettre à l’opérateur d’espérer être rentable aurait été un assouplissement de la fiscalité, prodiguée d’ailleurs auparavant par l’Arjel, mais une telle mesure n’est pas d’actualité.

Aussi, face à ce constat difficile mais bien réel, le groupe Partouche a décidé de stopper sa salle de poker en ligne, Partouche.fr, à compter du 17 Juin prochain.

Présent sur la Toile depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne en 2010, Partouche.fr n’aura jamais permis au groupe du même nom de tirer des bénéfices de cette activité. Et pour expliquer cet échec, Fabrice Paire a évoqué plusieurs facteurs.

En premier lieu, est pointé du doigt le fait qu’à l’ouverture légale du marché des jeux d’argent en ligne, des opérateurs illégaux étaient déjà en place et profitaient donc de leur ancrage sur le web pour encaisser une partie des recettes du poker en ligne.

En second lieu, il estime que, comme c’est le cas en Belgique, seuls les casinotiers en dur auraient dû avoir la possibilité de créer des salles de poker en ligne.

Cela aurait permis aux casinotiers terrestres d’assurer leur pérennité en se diversifiant plutôt que d’accroître une concurrence néfaste au marché.

Enfin, en dernier lieu, il reproche à l’administration française d’avoir autorisé que les opérateurs de jeux en ligne agrémentés par l’ARJEL puissent bénéficier d’un siège social à l’étranger.

En effet, la législation, telle qu’elle est faite, a pu engendrer une concurrence déloyale, tous les opérateurs n’étant pas soumis à la même fiscalité.

Et les chiffres tendent à prouver que ce constat est bien vrai puisque les deux acteurs qui détiennent 85% des parts de marché du poker en ligne, Winamax et PokerStars, bénéficient tous deux d’un siège social à l’étranger, respectivement au Royaume-Uni et sur l’Ile de Man, qui leur permet de profiter d’une fiscalité beaucoup plus avantageuse que celle de l’Hexagone.

Face à ce constat accablant, la pérennité de Partouche.fr ne pouvait être assurée et conduit naturellement à la fermeture de la salle de poker en ligne.

Un nouveau coup dur pour le grand casinotier quelques mois seulement après le flop du Partouche Poker Tour.

Les détenteurs des 3 000 comptes créés sur Partouche.fr ont donc été invités à solder leurs avoirs d’ici le 17 Juin et à transférer leur compte vers MyPok, un site partenaire du Groupe Partouche qui les attend avec divers bonus et tournois dès le 18 Juin.

En parallèle de la fermeture annoncée de Partouche, notons que la Française des Jeux et le Groupe Barrière mènent actuellement une réflexion quant au futur à donner à leur salle de poker commune, LB Poker.

Et pourtant, à l’époque de l’ouverture du marché, PokerStars avait prévenu La FDJ qu’il ne suffisait pas de matraquage publicitaire pour truster la future première place sur la marché français…

Et nous ne serions pas vraiment surpris que la décision finale soit similaire à celle du Groupe Partouche, preuve des difficultés rencontrées par les opérateurs sur le marché.

A moins bien sûr que, comme l’espèrent la FDJ et le Groupe Barrière, un nouveau partenaire fort vienne renforcer LB Poker…

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