La législation des jeux d’argent au Royaume-Uni, un vrai paradis pour tous les joueurs

La législation des jeux d’argent au Royaume-Uni, un vrai paradis pour tous les joueurs

Nul doute que la législation britannique des jeux d’argent en ligne apparait comme l’une des plus réussies de la planète. On reconnaît là bien le pragmatisme britannique !

La législation des jeux d’argent en ligne et des casinos en dur au Royaume-Uni

La législation des jeux d'argent en ligne et des casinos en dur au Royaume-Uni.L’histoire des jeux d’argent au Royaume-Uni ne date pas d’hier, preuve en est l’existence dès 1845 d’une première loi encadrant les jeux, le Gaming Act.

Mais depuis, bien des choses ont changé et les jeux d’argent en ligne se sont développés.

Aussi, face à la dimension importante prise par le secteur des jeux en ligne au Royaume-Uni, le législateur britannique a souhaité rapidement l’encadrer avec la publication dès 2005 du Gambling Act.

Cette législation a depuis fait l’objet de nombreuses critiques et devrait connaître quelques modifications dès 2012 afin d’être en parfaite adéquation avec les évolutions du secteur connues ces dernières années.

Une législation pour le poker en ligne au Royaume-Uni ?

Le poker en ligne est un véritable phénomène outre-Manche. Il faut dire que le législateur britannique a largement contribué à l’essor de cette discipline en lui conférant une très faible taxation.

Pas réellement étonnant donc que la plupart des joueurs professionnels de toute l’Europe aiment se retrouver dans les cercles londoniens pour jouer et résident dans la capitale britannique afin de jouer chez des opérateurs en ligne très intéressants financièrement parlant.

En effet, le Royaume-Uni a, à ce jour, l’une des législations les plus souples en ce qui concerne les jeux en ligne puisque les joueurs britanniques peuvent tout bonnement jouer là où ils veulent !

Il faut dire que pour être présent sur le marché des jeux en ligne au Royaume-Uni, une licence n’est nécessaire que pour les opérateurs britanniques (sauf à Gibraltar, terre des opérateurs, et à l’île de Man).

Les autres, c’est-à-dire la large majorité des opérateurs peuvent se contenter de montrer leur bonne foi afin d’intégrer la « White List », c’est-à-dire la liste des opérateurs autorisés à intégrer le marché sans licence.

Ce système, certes très permissif, fonctionnait jusqu’à aujourd’hui très bien mais deux prises de conscience récentes ont poussé les instances britanniques à réfléchir à quelques modifications et le poker en ligne en fait partie.

Effectivement, le Black Friday de FullTilt Poker a montré qu’il était sans doute indispensable de davantage protéger les joueurs en réduisant considérablement le nombre d’opérateurs autorisés sur le marché britannique.

De plus, il apparait totalement injuste que seuls les opérateurs détenant une licence subissent la taxation alors que ceux opérant de l’étranger en soit exempté.

Aussi, dès 2012, le Royaume-Uni ne devrait autoriser l’exercice d’une activité sur son marché des jeux en ligne qu’aux opérateurs ayant acquis une licence auprès de la Gambling Commission étant entendu que tous les opérateurs auront la possibilité de demander une licence qui sera ensuite attribuée ou non en fonction du respect d’un cahier des charges.

On se rappoche finalement de l’exemple Français, mais toujours avec une fiscalité très souple assurant une réelle concurrence vu le nombre important d’opérateurs de jeux en ligne en Angleterre.

Une législation pour les casinos en ligne au Royaume-Uni ?

La pratique des jeux de casino en ligne est très ancienne mais jusqu’à 2005, celle-ci était totalement illégale au Royaume-Uni et les joueurs usaient de ruse pour jouer sur des casinos opérant en « offshore ».

Depuis 2005, le Gambling Act est en vigueur et la pratique du casino en ligne est donc totalement légale.

Les joueurs britanniques peuvent donc s’adonner, comme bon leur semble, à l’immense variété de jeux (jeux de cercle, jeux de tables, machines à sous, …) que leur proposent les casinos en ligne.

Le Royaume-Uni a ainsi été le premier pays du G7 à rendre légaux les casinos en ligne dans le but d’assurer aux joueurs un environnement sain et sécurisé pour jouer.

Mais comme c’est le cas pour le poker en ligne, un système de licences délivrées par la Gambling Commission devrait prochainement voir le jour afin de réduire l’offre présente et diminuer ainsi le risque de sites « potentiellement dangereux ».

Mais soyons-en sûr, cette modification ne peut que renforcer l’encadrement d’un secteur des jeux en ligne dont les bases sont déjà très solides et toujours aussi innovantes en termes de fiscalité.

Mise à jour : le Royaume-Uni a décidé de restreindre l’offre des casinos en ligne qui ne disposent pas de licences.

Pour cela, la Gambling Commission a trouvé début 2015 une astuce à l’anglaise (!) pour bloquer les flux d’argent entre les joueurs et les opérateurs.

Une législation pour les paris sportifs en ligne au Royaume-Uni ?

Comment ne pas associer le Royaume-Uni aux bookmakers ? En effet, c’est sur le sol britannique que les premiers bookmakers ont vu le jour et depuis le pays a conservé son hégémonie dans ce domaine.

En effet, en fervent passionné de football, il est inenvisageable pour bon nombre de supporters de ne pas parier de l’argent sur les rencontres de leur équipe favorite ou bien de leurs rivaux.

C’est d’ailleurs pour cela que l’on peut retrouver un peu partout au Royaume-Uni de petites boutiques spécialisées dans les paris sportifs.

Mais Internet a également su s’imposer. Il faut dire que certains opérateurs en ligne peuvent proposer des cotes défiant toute concurrence.

Il est donc bien loin le temps (1998) où la société William Hill, le spécialiste britannique du pari sportif, était quasiment la seule à proposer des paris sportifs sur le Web.

Aujourd’hui, nombreux sont les opérateurs à proposer de parier sur les résultats ou sur les statistiques de plusieurs milliers de rencontres se déroulant aux quatre coins du monde dans des disciplines aussi nombreuses que variées.

A noter que le betting exchange, interdit en France depuis la loi de Mai 2010 et qui a provoqué la colère des parieurs français, est légal au Royaume-Uni. Les inventeurs du betting exchange sont les fondateurs du site Betfair.

Pour les paris sportifs, c’est la même règle qui gouverne jusqu’à aujourd’hui que celle pour le poker ou le casino en ligne à savoir le recours à la white list et l’obtention d’une licence pour les opérateurs britanniques.

D’ici l’année prochaine, un système intégral basé sur l’obtention d’une licence devrait voir le jour, comme nous l’avions vu précédemment pour les autres jeux d’argent en ligne.

Etre âgé de 18 ans est également nécessaire pour pouvoir miser sur des pronostics sportifs.

Quelle est la législation des casinos en dur (physiques) au Royaume-Uni ?

Les casinos terrestres britanniques sont, comme ceux localisés aux quatre coins de la planète, soumis à une législation drastique qui ne leur offre que peu de marge d’action.

Ainsi, au-delà d’avoir les autorisations administratives nécessaires à leur implantation, c’est un véritable chemin de croix qui attend les directeurs de casino.

Mais, depuis 2005, le gouvernement britannique a voulu donné une nouvelle dynamique au casino terrestre en créant des établissements neufs (les anciens n’ayant le droit par exemple d’exploiter au maximum que 20 machines de jeux).

Ainsi, entre 2007 et 2010, 19 nouveaux établissements sont sortis de terre aux quatre coins du Royaume Uni avec une classification simple déterminant les jeux que chaque casino peut proposer mais également, le nombre de machines de jeux que chacun a le droit d’exploiter : petit casino, casino moyen et casino géant.

A titre d’exemple, le seul casino géant du Royaume-Uni, implanté à Manchester, dispose d’une licence lui permettant d’exploiter jusqu’à 1250 machines de jeux (slots et vidéo poker).

Là encore, l’âge légal pour l’admission dans un casino est celui de la majorité (18 ans au Royaume-Uni).

Vous l’avez compris, la législation britannique des jeux en ligne a permis au secteur de croître.

Mais, afin de protéger les joueurs, la loi actuelle, trop permissive, devrait être modifiée afin que quelques améliorations lui soient apportées.

Peut-être, est-ce d’ailleurs ce chemin que bon nombre de pays européens auraient dû suivre au moment de mettre en place leur encadrement légal du secteur des jeux en ligne.

En plus, quelque peu absent dans la protection des joueurs contre l’addiction, le Royaume-Uni semble vouloir faire des efforts dans ce domaine dès 2012 avec en particulier un projet de création d’une assistance en ligne pour les joueurs connaissant des problèmes de dépendance aux jeux d’argent en ligne.

Nul doute que la législation britannique des jeux en ligne apparait comme l’une des plus réussies de la planète 🙂

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