Addiction aux jeux, les femmes sont beaucoup plus vulnérables que les hommes

Addiction aux jeux, les femmes sont beaucoup plus vulnérables que les hommes

Ce sont les femmes qui font fonctionner le commerce ! Mais pour les jeux, ce sont elles aussi qui sont plutôt aspirées dans l’addiction.

Addiction aux jeux, femmes et hommes, les différences

Addiction aux jeux, les femmes sont beaucoup plus vulnérables que les hommes.Sans vouloir prêcher dans le sexisme, l’égalité de l’homme et de la femme est un concept qui a encore un bon bout de chemin à faire avant d’être une réalité.

Et malgré tout, l’inégalité peut parfois jouer en faveur des femmes.

Les études menées par une femme, et heureusement qu’elle était une femme sinon ses propos auraient encore été traités de machiste, sur les risques et les comportements des deux sexes par rapport à l’addiction aux jeux, a démontré que les femmes sont plus vulnérables que les hommes et que les risques sont ainsi plus élevés pour le sexe « faible ».

Qu’importent les types de jeux, les descendantes d’Eve sont plus exposées que les hommes à l’addiction et ce, malgré le fait que les hommes sont beaucoup plus nombreux à jouer.

Pouvant résulter des considérations qu’avaient eu les différentes civilisations qui se sont succédées sur la femme, cette faiblesse, encore une fois, de la gente féminine par rapport aux hommes face aux jeux, n’est perceptible qu’après une étude approfondie comme celle effectuée par Roslyn Corney, qui lui a d’ailleurs permis de rapporter ces résultats.

En effet, comme les hommes sont largement majoritaires en nombre de joueurs, ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les femmes à souffrir d’addiction.

Ce qui fait que sans étude, rien ne laissait paraître la vulnérabilité des femmes par rapport à l’homme face au jeu compulsif.

Cette fragilité des femmes par rapport aux hommes pourrait s’expliquer par les différences physiologiques qui ont certainement des effets divergeant sur les deux sexes.

De plus, le fait d’être longtemps considérée comme étant inférieur à l’homme, la femme s’est finalement forgée des caractères qui lui sont propre.

Se traduisant parfois par la faiblesse et une sensibilité accrue, ces caractères se reflètent dans les appréhensions des problèmes quotidiens de la vie.

Les femmes sont de nature plus introverties que les hommes, elles accusent les coups intérieurement et en cas de problèmes, elles se laissent aller sombrant ainsi dans l’alcool ou les drogues pour les plus téméraires et les jeux casino (les machines à sous surtout) pour celles moins audacieuses.

En réalité, les problèmes rencontrés par les femmes qui les font recourir aux jeux sont la plupart du temps liés aux phénomènes sociaux dont elles sont assez souvent victime.

Morosité, solitude et isolement sont assez fréquent surtout chez les femmes qui n’ont pas de préoccupation journalière à part son foyer.

Les femmes se retrouvent ainsi seules à la maison essayant de trouver de quoi s’occuper et finissent par allumer l’ordinateur familial.

Et à force de tripoter le clavier, ne savant pas trop quoi voir sur la toile, elles tombent sur un site de jeu en ligne qui propose bien évidemment, au début un accès et des jeux gratuits ou en version démo.

Finalement, elles commenceront à jouer pour de vrai et l’engrenage de l’addiction est enclenché presque naturellement.

A l’abri des regards indiscrets qui pourraient porter des jugements sur son comportement en la voyant devant une machine à sou (voir les réactions des joueurs à la sortie d’un casino en dur), la ménagère peut se permettre d’y dépenser le maximum de temps et d’argent qu’elle estime être nécessaire.

De plus le fait de pouvoir jouer anonymement ne fait que la sécuriser tout en procurant une certaine dose d’excitation.

De ce fait, même sa famille ne pourra s’en rendre compte qu’au moment où les problèmes financiers commencent à se présenter.

Mise à part les problèmes financiers qui résulteraient de son addiction, la femme ne ferait que rajouter ses problèmes d’ordre affectif. Voulant casser la solitude et la monotonie qui faisait partie de son quotidien, la femme espère retrouver une source de vie et de joie…en jouant. Et jouer, c’est exister.

Seulement, lorsque le jeu devient pathologique, la joueuse compulsive tend de plus en plus à se renfermer sur elle-même, comme pour cacher son mal qu’elle ne veut pas non plus admettre.

D’autre part, certains jeux attirent beaucoup plus les femmes alors qu’ils représentent un facteur de risques d’addiction plus important que les autres.

Il a été effectivement constaté que les femmes sont beaucoup plus attirées par les jeux de grattage (voir le cas d’un joueur qui dépense 100 € par jour aux jeux de grattage), les machines à sous et le loto.

Or les études sur l’addiction au jeu ont montré que, plus le temps entre la mise et le gain est court, plus psychologiquement les joueurs se remettent à jouer rapidement oubliant ainsi toute notion de valeur des jetons.

En somme, les jeux d’argent et de hasard doivent garder leurs aspects ludiques. Plonger dedans dans un état de faiblesse et de tourmente ne fera qu’envenimer les problèmes existants.

Certes, on y retrouve une certaine sérénité au début surtout lorsque les cartes ou les machines sont favorables, mais à force de jouer dans ces conditions, le goût du gain et l’espoir de vaincre la machine et les cartes prendront rapidement place pour devenir une drogue.

Les femmes devront prendre exemple sur les femmes qui ont opté pour être des professionnelles du jeu, comme le poker qui se féminise actuellement.

Elles ont dès le départ choisi d’en faire un métier, elles gèrent ainsi facilement les gains et les pertes tout comme un dirigeant d’entreprise ayant fait un bon ou un mauvais placement.

Mais mêmes ces professionnelles, qui commencent d’ailleurs à être nombreuses, ne se permettent de s’asseoir sur une table si elles se sentent préoccupées par leurs problèmes quotidiens.

Par contre, les joueuses compulsives, étant déjà tourmentées, continuent de considérer le jeu comme étant un jeu, sans pour autant accepter les règles dictées par le hasard et se considèrent comme étant plus futées que les pros…

Ce qu’il ne faudrait pas oublier, et qu’il faudrait bien accepter malgré les jugements péjoratifs qu’on émet sur les jeux d’argent, c’est que les entreprises offrant ce genre de services sont des entreprises comme les autres, donc de réaliser des profits, et le maximum bien sûr.

Tout comme les maisons de productions de films, elles vendent des rêves et des fictions aussi, comme on ne reste pas dans une salle de cinéma que le temps d’un film, il faudrait savoir s’arrêter lorsqu’on fréquente les casinos en ligne ou en dur et avoir une attitude responsable.

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