Histoire, depuis quand datent les paris des jeux d’argent en France ?

Depuis quand datent les paris des jeux d’argent en France ?

Histoire des paris de jeux d’argent en France : pour exemple, il est bon de savoir que le PMU fait vivre plus de 130000 personnes.

Les paris d’argent en France (paris hippiques et paris sportifs)

Histoire des paris de jeux d'argent en France.Le domaine du jeu d’argent recourt à un certain champ lexical, composé de termes dont il faut connaître précisément la définition pour savoir en apprécier les enjeux.

En effet, le sens du mot “pari”, par exemple, est beaucoup plus spécifique lorsqu’on parle de jeu d’argent, que lorsqu’on l’utilise de façon générale.

C’est pourquoi nous allons nous employer à vous donner un bon aperçu de cette notion dans le contexte qui nous intéresse.

Les paris d’argent se déclinent sous deux formes, à savoir les paris sportifs et les paris relatifs aux courses hippiques, qui permettent toutes deux de ressentir les palpitations du jeu en même temps que les frémissements que provoque un spectacle de sport.

Dans les deux cas, le principe de base du pari est de miser une certaine somme d’argent à une occasion bien précise, que ce soit pour un événement sportif ou pour une course de chevaux.

En réalité, plusieurs genres de paris sont possibles. Mais il en existe un type extrêmement répandu, que l’on appelle le pari simple.

Il s’agit, pour ce dernier, de faire porter sa mise sur l’équipe, le joueur ou le cheval que l’on estime avoir le plus de chances de gagner l’événement. Tout pari est caractérisé par une cote correspondant à la somme susceptible d’être remportée si notre choix a été le bon.

Bien évidemment, cette somme est proportionnelle au montant misé au départ.

Par ailleurs, la cote donne une idée de la probabilité du résultat, autrement dit des chances que le choix a de se réaliser. Elle va grandissant avec le risque encouru. Voilà pour les généralités concernant les paris d’argent.

Venons-en au premier type de paris, les paris sportifs de la Française des jeux

Cette catégorie de paris a vu le jour dès la seconde moitié du XIXe siècle et est, pour la France, sous la coupe de la Française des Jeux.

Cette entreprise bien connue du domaine public est, pour sa plus grande partie, possédée par l’état à 72% et autres petits actionnaires comme l’association des Gueules Cassées.

Ce privilège économique accordé à l’état, qui ne souffre donc pas de concurrence, est l’objet d’une justification par l’état français lui-même.

Il argue en effet qu’il évite ainsi les malversations et autres activités frauduleuses de blanchiment d’argent, comme cela peut effectivement se produire.

Un autre argument avancé est que l’état pourrait mieux contrôler les dérives de dépendance que peuvent entraîner les jeux d’argent.

Avec la Française des Jeux, on peut parier sur différents sports, sachant que le football est le plus largement plébiscité par les Français. Mais le rugby, le basketball, le volleyball, le handball et le tennis sont également concernés par les paris sportifs.

Le second type de paris, comme on l’a dit, est le pari sur course hippique. On peut d’ailleurs s’étonner d’une telle classification puisque cette activité est communément considérée comme un sport.

En fait, on comprend qu’elle se distingue des paris sportifs lorsqu’on s’intéresse à la société de jeux d’argent qui s’en occupe.

Les paris portant sur les courses hippiques sont effectivement traités, non pas par la Française des Jeux, mais par le PMU, sigle du Pari Mutuel Urbain.

Le PMU jouit, avec le PMH, dédié aux paris enregistrés seulement sur les hippodromes, du monopole sur ces paris qui concernent l’ensemble des courses de trot et de galop.

Le PMU profite considérablement au développement de la filière du cheval, puisqu’il la finance à 80 %.

Il est à l’origine de 62 000 emplois, c’est-à-dire 17 % de plus qu’il y a cinq années. 130 000 individus en France peuvent vivre grâce à lui.

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